english
site
Guardi
alias François Lopez est un musicien aux multiples pratiques, compositeur
avant tout.
D’abord reconnu par la scène rock pour ses qualités
de chanteur-guitariste, Guardi a joué dans Clandestins et Guérilla
jusqu'en 1996. Ces groupes ont à leur actif trois albums et plus
de 200 concerts.
Depuis 1993, il compose également pour la danse contemporaine et
a signé la musique originale d'une dizaine de créations.
En 2000, Guardi inaugure un nouveau projet : Burden. Il s'agit d'inviter
des musiciens aux parcours différents pour composer ensemble de
la musique électronique et de proposer à un plasticien de
réaliser l'esthétique de l'album final. Un premier cd Burden
01 a été édité, signé de Guardi et
Jeff Hicter, et de Kristina Solomoukha pour la cover.
Le
second opus arrive aujourd'hui, issu d'une collaboration à trois
entre Push Push, Jérémy Bristock et Guardi, les visuels
cette fois sont réalisés par Mélik Ohanian. Après
l'électronica ciselée du premier album, Burden 02 est un
mélange original aux sonorités jungle, trance, expérimental
qui surprend par ses ambiances parfois lyriques, et son côté
énergique de dancefloor au second degré...
vendredi 28 mars 2003
Burden : un
écho du futur
Ce projet artistique associe Guardi à Jérémy Bristock
et Push Push. Expérimental
Un univers sonore aux multiples facettes
Un show case dans l'antre électro
libre, voire libertaire, de la rue de la Petite Loge, voilà qui
n'est pas banal. Inédit en fait et néanmoins logique. Car
l'artiste (le collectif, en l'occurrence) qui tient la vedette de ce mini
concert promotionnel lié à la sortie de son album, n'a rien
à voir avec un quelconque format commercial. C'est bien d'underground
dont il est question avec Burden, un électro frondeur et passionné.
Bref, un ovni sonique parfaitement à sa place dans l'espace de
l'OAT.
Voilà pour le contexte. Pour la musique, il faut avouer que ce
Burden "02" (Snark Hokus Pokus) s'avère pour le moins
difficile à définir. Il tient un peu du prisme dont les
facettes se modifieraient à mesure qu'on les contemple. Voyez le
genre...
Burden est, en fait, une expérience lancée en 2000 par le
Montpelliérain Guardi, alias François Lopez, ex Guérilla
et Clandestins, mais surtout compositeur attitré de la compagnie
de danse contemporaine Les Gens du quai. Il s'agit d'inviter des musiciens
d'horizons différents pour composer et enregistrer collectivement
des suites électroniques, et de confier à un plasticien
l'esthétique finale de l'album. Ainsi, la première livraison
"O1" voyait Guardi partager la paternité d'une créature
mutante joliment electronica avec Jeff Hicter, la pochette étant
l'oeuvre de Kristina Solomoukha. Pour le deuxième opus, Guardi
s'est adjoint les services de Push Push (Electric Buttocks) et Jérémy
Bristock (alias Diskdür), sans oublier Mélik Ohanian, pour
le visuel.
Le résultat, comme on l’a déjà écrit,
est totalement inclassable. Tant mieux : aucun risque de lassitude ou
presque, un ou deux morceaux marquant le pas, à notre goût
du moins. Pour le reste, la très grande majorité, l’ambiance
slalome avec souplesse et efficacité, entre techno, electronica,
trance, jungle et breakbeat. Et encore, cette liste n'est pas exhaustive
! A dire vrai, il ne passe quasiment pas une seconde sans que s'épanouisse
un son détonant, fascinant ou cryptique, sans qu'une chausse trappe
rythmique s'ouvre par surprise, et vienne frapper nos tympans comme un
écho du futur... Une expérience auditive réjouissante.
Et sur la piste, ça devrait aussi faire son petit effet.
J. Be
"Show case" à 21 h à l’OAT, rue de la Petite
Loge. Entrée libre. Guest : l'excellent DJ Wakata.
mars - avril 2003
BURDEN I02I Snark/Hokus Pokus
Assez difficile de s¹ennuyer avec
ce second album associé au projet Burden.
Sobrement emballé par le plasticien Mélik Ohanian, cet opus
s¹éloigne du relatif minimalisme du précédent
pour nous immerger dans une profusion de percussions et de rythmes en
grande forme. Ici, rien à voir avec le ³revival fan des années
80's ou le remplissage sonore bouclé et téléphoné
auquel nous a habitué une bonne partie de la production actuelle.
Pas de trace de la pauvre idée de rythme couplée à
la mauvaise nappe de synthé se multipliant à l¹infini,
mais plutôt les bons résultats d¹un laboratoire d¹idées
initié par Guardi alias François Lopez.
Venu du rock engagé, ce touche à tout familier des créations
musicales pour spectacles de danse contemporaine, s¹est adjoint les
services de mercenaires (Push Push, Jérémy Bristock) pour
développer une "techno" inclassable empruntant autant
aux techniques d¹élaborations de bandes originales de films
qu¹à l¹alchimie de la transe. Côté repères
évidents, la machine à danser se la joue syncopée
et imparable à la façon Chemical Brothers ou se rapproche
de la créativité d¹un Art Of Noise. Dès le premier
titre c¹est jubilation sans retenue, tant l¹entreprise émancipée
regorge de bonnes surprises, parfois, elle chausse même de gros
sabots pour nous procurer notre dose de tubes pour dancefloor grâce
à "Follow the leader" un hymne de sacristie futuriste
ou à "Harpy" comme tout droit sorti d¹un opéra
rock¹n¹roll du troisième millénaire...
Play it Loud ! Comme on disait dans le temps ! Pour en savoir plus : http://burdenproject.free.fr.
Frédéric Hugot
janvier-février 2003
Burden, la révélation électro
Voilà de l'électro qui fait grimper au plafond ! Avec une
richesse de sonorités hallucinante, Guardi alias François
Lopez, compose une toile colorée où rien ne tourne rond
ou en rond. Une french touch élaborée, mariant transe, breakbeat,
musique de film, expérimentale ou contemporaine sans jamais perdre
le fil avec un beat fait pour les dance floors. Burden 02 est le deuxième
album de cetartiste ancien chanteur des Clandestins et de Guérilla
et qui assure ici sa reconversion. La révélation ! Patrick
Conte
décembre 2002
Une des particularités de ce projet étant de faire intervenir
des artistes différents à chaque album, nous retrouvons
donc réunis autour de "Guardi" François Lopez
(Guérilla, Clandestins , Les gens du quai compagnie...) Push Push
(Electrik Buttocks) et Jérémy Bristock (aka Diskdür)
pour l'écriture de ce volume 2 qui s'éloigne de l¹électronica
pure et dure pour rejoindre la catégorie des inclassables. Empruntant
à la techno, à l'électro, à la trance et au
rock ce disque, à la richesse éxubérante et bénéficiant
d¹un mix impecable, n'attend plus que vos oreilles.
Sylvain Diguou
novembre 2002
Faisant suite à un « Burden 01 » qui avait connu un
succès d’estime sans être distribué, «
Burden 02 » est le nouvel opus de Guardi, alias François
Lopez. Autodidacte aux multiples casquettes ( il est aussi le compositeur
attitré de la compagnie de danse contemporaine, Les Gens du Quai),
le montpelliérain a fait un disque qui lui ressemble. De quoi s’agit-il
? De musique électronique au sens large du terme. Difficile de
coller une étiquette sur la chose, tant elle est riche est variée.
Aux sonorités typiquement transe répondent ainsi des passages
plus rock, lyriques ou jungle dans une musique où chaque mesure
marque une évolution, où tout n’est que mouvement
: Je voulais éviter le côté ennuyeux de l’électro-minimaliste
et faire une où écoute après écoute, il y
est toujours quelques chose à découvrir, déclare
François Lopez. Pari tenu, d’autant que la production arrive
à garder les instruments bien distincts et jouit d’une dynamique
gargantuesque. La quasi-totalité du disque à été
réalisé avec Reason, Reaktor et Cubase sur un Mac G3, mais
on note aussi l’usage de Fruity Loops sur PC pour créer des
boucles et des synthés Korg MS10 et MS20. Insatiable collecteur
de sons grâce à son MiniDisc qu’il ne quitte jamais,
Guardi espère bien défendre « Burden 02 » sur
scène dans les prochains mois. En attendant de le voir, allez le
donc le voir sur notre site ou sur http://burdenproject.free.fr
Arnaud Cueff
Avec King Q4, Burden
est en passe de devenir le fer de lance du renouveau électronique
français ! Dans le sillage d'Aphex Twin, Autechre et des meilleurs
représentants de l'electronica, Burden rassemble deux musiciens
aux parcours différents : François Lopez puise son inspiration
dans le rock ou la musique contemporaine, genres qu'il a approchés,
et Jeff Hicter a un background hardcore techno. Le résultat, six
titres climatiques assez longs, développe des atmosphères
sombres, étouffantes (" 257 ") qui peuvent renvoyer au
premier Locust aussi bien qu'à Black Lung. On pense parfois à
Blade Runner, égaré dans un club techno breakbeat futuriste
(" 424 "). Les ambiances cinématographiques ne sont d'ailleurs
jamais délaissées (" 399 "), et quelques sonorités
sonnent quelquefois indus-ambiant ou électro des années
80. Seul " 966 " fait vraiment danser et s'avère plus
accrocheur. Une révélation, et une entité remarquable
en marge de la french touch.
Jean-Henri Maisonneuve
Album du mois
Que dire sinon que cet album est un vrai régal pour les esgourdes.
Pas facile de le situer précisément dans la pléthore
de styles existant dans la scène électronique. Simplifions
en disant que c'est du hard-dark-ambient-breakbeat-drum and bass, rien
que ça ! Cette osmose est possible grâce au savoir-faire
de deux personnes. François Lopez est un musicien à part,
puisqu'il a des références aussi bien dans le rock que dans
la musique contemporaine. Jeff Hicter quant à lui vient du milieu
techno hardcore. Ce mélange détonant nous fait littéralement
voyager dans les recoins les plus sombres de notre âme. Une ambiance
à la Blade Runner englobe l'album et l'on passe de la douce tristesse
à un stress palpable. La rythmique syncopée nous hypnotise
et des arpèges aériens nous enivrent avec délice.
Les morceaux sont en constante évolution et souvent, en plein milieu,
de nouveaux sons apparaissent et propulsent le morceau dans une autre
direction. Cet album procure les mêmes effets que le blues et guérit
nos maux avec sa mélancolie latente. Le seul reproche que l'on
peut formuler au jeune duo c'est la durée de l'album : beaucoup
trop court ! On en redemande ! Ce premier opus est une vraie bonne surprise
: enfin de l'originalité sur cette scène électronique
qui commence à s'endormir un peu sur ses lauriers.
Cyril Colom
François Lopez
et Jeff Hicter, issus du rock et de la musique contemporaine pour le premier
et du milieu techno hardcore pour le second, présentent un disque
étrange. Étrange en ce sens qu'il contient six morceaux
dont les titres sont desn numéros à trois chiffres choisis
au hasard par l'ordi-nateur. Chacun d'entre eux avoisine les dix minutes.
La pochette donne très peu d'autres renseignements. C'est un peu
l'une des caractéristiques de la musique dite techno qui a une
certaine tendance à revendiquer l'anonymat de ses créateurs.
On entre alors dans une bande-son envoûtante, sombre et brumeuse,
emplie de sonorités noisy, et déve-loppée avec un
art du ralenti qui nous imprègne sournoi-sement. Le travail est
savant, chaque son utilisé étant au départ créé
de toutes pièces par les deux instigateurs du projet. On ne sort
de cette base aux limites de l'angoisse que vers la fin, avec deux titres
''221'' et "966'',
qui swinguent à leur façon. Une curiosité à
forte personnalité.
Voici une nouvelle
production perpétrée par 2 artistes issus d'horizons musicaux
différents et réunis sous le nom de Burden Le résultat
de cette rencontre est une musique particulièrement rare surtout
quand on sait qu'elle a été élaborée dans
un home-studio. Oscillant entre jungle, ambiant et expérimental,
cet album, un peu dark, plus destiné à notre living-room
qu'aux dance-floors surchauffés paraît digne d'être
rapproché de certaines prods du label anglais WARP.
Electronica / experiences
technoïdes...
Plus qu'une rencontre entre deux musiciens issus de sphères différentes
(rock et techno), le projet Burden est une bonne claque aux amalgames
douteux, racoleurs et rébarbatifs qui lient souvent ces deux styles
majeurs. Ce CD six titres aux
morceaux si longs qu'on en finit pas de les osculter se révèle
attachant par ces longues litanies mélodiques toutes en simplicité
et en finesse, où transparaît le plus souvent derrières
des travers plus durs (usage parcimonieux de break-beat et de frequences
lourdes) les coquetteries baroques d'un Aphex Twin première période.
Un projet plus qu'intéressant.
Sous le nom de Burden
deux musiciens se sont associés pour composer plusieurs titres
de musique électronique marquée de culture urbaine. Musique...à
base de machines, les compositions du duo s'articulent autour d'unejungle
minimaliste, des sons expérimentaux parfois assez agressifs, et
des petites mélodies électro, presque tubesques. Un disque
à conseiller à tout les curieux, et surtout aux amateurs
du label WARP.
JADE
Aérien, acéré,
le duo Burden cisèle une cathédrale techno un peu comme
si Tarkowski tournait sous acides le retour de Belphégor...
Burden sur France Culture dans l'émission
Multipistes d'Arnaud Laporte
pour
écouter et lire l'interview
Les radios qui diffusent Burden
02
ALIGRE FM / PARIS
BAC FM / NEVERS
CANAL SUD / TOULOUSE
L’EKO / MONTPELLIER
FRANCE CULTURE / RADIO FRANCE
FLOTTEURS FM / CLAMECY
FREQUENCE 7 / AUBENAS
RADIO ARVERNE / CLERMONT FERRAND
RADIO CAMPUS AVIGNON
RADIO CAMPUS RENNES
CANAL SAMBRE / LILLE
RADIO CANUT / LYON
RADIO CLAPAS / MONTPELLIER
RADIO ELLEBORE / CHAMBERY
RADIO GRAFFITI / NANCY
RADIO GRESIVAUDAN / GRENOBLE
RADIO M / MONTELIMAR
RADIO MAU-NAU / CHALONS EN CHAMPAGNE
RADIO PONS / LA ROCHELLE
RADIO PRIMITIVE / REIMS
RADIO VALLEE BERGERAC / PERIGUEUX
RBS / STRASBOURG
STOLLIAHC FM / SENS
STYL’FM / POITIERS
www.radioabf.net
www.radioceros.com
Burden
sur France 3 Méditérrannée
générique
de l'émission La Belle Bleue tous les dimanches aprés-midi
saison2003
|